Présentation
Une légitimité historique

Le regroupement et l'organisation des Orfèvres (ancienne appellation utilisée pour désigner tout à la fois les bijoutiers, les joailliers et les orfèvres d'argent) ont été très tôt ressentis comme une impérieuse nécessité. Ainsi, dès le 8ème siècle, les Orfèvres ont-ils reçu un statut comportant des privilèges et des devoirs. Organisés en corporations à partir de 1260, selon des règles strictes et une hiérarchie très précise (maîtres, compagnons et apprentis), les Orfèvres gèrent donc eux-mêmes, par l'intermédiaire d'un collège de représentants appelés "les gardes", toutes les affaires de leur métier : apposition des poinçons, versements des droits, discipline de la profession, etc... En 1330, le roi Philippe VI de Valois accorde à la corporation des Orfèvres, comme insigne de noblesse, des armoiries pour la bannière de leur Communauté avec une devise "In sacra inque coronas". Ces armes et cette devise sont encore celles de l'Union Française de la Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie, des Pierres & des Perles.

Une légitimité historique
Au fil des siècles suivants, décisions royales et arrêts du Parlement se succèdent pour codifier au fur et à mesure un certain nombre d'usages et d'opérations. Les corporations furent ensuite abolies en 1791 au moment de la Révolution Française.
De la Corporation des Orfèvres à l'Union Française de la Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie, des Pierres & des Perles
Héritière de la prestigieuse Corporation des Orfèvres et de ses traditions, l'Union Française de la Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie, des Pierres & des Perles anime et fédère l'ensemble du secteur des métaux précieux, en y comptant désormais, le secteur du diamant, des pierres et des perles.

Elle réunit plus de 250 entreprises de ces secteurs professionnels - des entreprises, des grands groupes du luxe, des ateliers plusieurs fois centenaires, des entreprises industrielles - les uns et les autres, acteurs majeurs d'une profession qui participe très activement à l'essor de l'économie française et à la représentation du savoir-faire français dans le monde.

Notre profession entame ce nouveau siècle en assumant pleinement sa vocation de créer et de produire du " Beau " avec des techniques millénaires conjuguées à des technologies avancées et la prégnance de la main de l'homme, qui demeure l'ultime maître d'Suvre.